anginée jusqu'aux épaules. je me suis perdue en fait... je vis sous la hache aiguisée de ce connard de doute !!!!! saturation, frustration, et tout les autres mots jettés à la gorge qui finissent en ssssssion. je me retrouve face à des choix qui me donnent envie de me jeter sur le sol et me fissurer le crâne sur le bord de la table. si j'ai mon diplôme, qu'est ce que je fait...
1. soit je reste ici et je me met à travailler en suisse, sachant si ça ne marche pas je peux toujours travailler dans la crèche où je suis (merci le piston),
2. soit je retourne sur lyon, mais je voudrais travailler exclusivement en micro-crèche pour le bien de tout le monde, et vu les petites équipes qui sont déjà formées je risque de ne pas avoir d'autres choix que de travailler dans des structures plus grandes et me taper un burnout et une tentative de suicide au bout de 3 semaines d'activité. mais au moins je suis dans ma ville... je retrouve mes amis... mon semblant d'équilibre. pourquoi est-ce qu'il faut constamment trouver des compromis dans cette vie nombrilliste. on peut pas me laisser naviguer comme je veux!!!!! en plus je rêve de change et de couches ces dernières nuit... odeurs : 1 ; déconnexion : 0.
amine et les éternels regrets. ces derniers temps mon petit homme est vraiment vert. sûrement parce que c'est l'hiver... tout le monde change de couleur en même temps que la terre tourne mais les obliquités ne sont pas les mêmes pour tous. à savoir de quel endroit de l'axe on se trouve, sauf si ça reste la même chose vu sous les autres angles. le brouillard modifie les formes, amine est devenu tout flou, même sans mes lunettes, j'ai de la peine pour les difformités qu'il pense aperçevoir. mon amoureux a le coeur trempé. tantôt pluie tantôt rayons, j'essaie de l'aider à se réchauffer jusqu'au bout pour qu'il puisse m'aggriper.. un peu. je suis phare; il est rochers qui l'entourent. finit par donner le tourni parfois. je sens l'iode de mes mers froissées à travers les fourches de mes cheveux. pause j'éternue ! mon garçon aux longues boucles dans sa barque en bois, des bisous jusqu'au bout du nez pour la bravoure. quelle affaire... je trouve du réconfort dans toute ces histoires romantisées parce que la graine est sincérité. le récit des téguments et de l'albumen commun qu'on ne cesse de creuser.
bref, pourvu qu'il neige au petit matin!
bonjour rudesse, veille à me protéger au son des cloches
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